Complétives compléments
du verbe : 1. complétive CI; 2. complétive CD; 3. complétive CD interrogative 4. complétive CD exclamative |
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Elle occupe la fonction de complément indirect du verbe. Elle peut
être remplacée par DE CELA.
Exemple : Elle s'est
souvenue que son frère venait ce soir.
(Elle s'est souvenue de cela.)
(Elle s'est souvenue de cela.)
Le
subordonnant que de la complétive CI peut
être précédé de ce, lui-même précédé de la
préposition commandée par le verbe.
Exemple : Elle s'est
souvenue de ce que son frère lui avait dit.
(Elle s'est souvenue de cela.)
(Elle s'est souvenue de cela.)
Elle occupe la fonction de complément direct du verbe. Elle peut être remplacée
par CELA.
Exemple : Jean a dit que Marie
viendrait.
(Jean a dit cela.)
(Jean a dit cela.)
Elle remplit la fonction de complément direct d'un verbe comme apprendre, chercher,
dire, examiner, ignorer, savoir, se demander, se souvenir.
Pour faire la preuve qu'une subordonnée est complétive
interrogative, il suffit de reconstituer les phrases simples (P1, P2,
P3...) à l'origine des phrases constituant la phrase matrice. Si la phrase
enchâssée transformée en phrase simple devient une phrase interrogative, on a
la preuve qu'elle est une subordonnée complétive interrogative.
Exemple :
Les jeunes voulurent
savoir comment
ils allaient y parvenir..
(Les jeunes voulurent savoir cela.)
P1 : Les jeunes voulurent savoir [cela].
P2 : Comment allaient-ils y parvenir?
(Les jeunes voulurent savoir cela.)
P1 : Les jeunes voulurent savoir [cela].
P2 : Comment allaient-ils y parvenir?
Exemple :
Il explique pourquoi il aime tant le
sport..
(Il explique cela.)
P1 : Il explique [cela].
P2 : Pourquoi aime-t-il tant le sport?
(Il explique cela.)
P1 : Il explique [cela].
P2 : Pourquoi aime-t-il tant le sport?
Exemple :
On ignore si cette planète est
habitée.
(On ignore cela.)
P1 : On ignore [cela].
P2 : Cette planète est-elle habitée?
(On ignore cela.)
P1 : On ignore [cela].
P2 : Cette planète est-elle habitée?
Elle remplit la fonction de complément d'un verbe dont le sens implique une valeur
d'intensité.
Pour faire la preuve qu'une subordonnée est complétive
exclamative, il suffit de reconstituer les phrases simples (P1, P2,
P3...) à l'origine des phrases constituant la phrase matrice. Si la phrase
enchâssée transformée en phrase simple devient une phrase exclamative, on a la
preuve qu'elle est une subordonnée complétive exclamative.
Caractéristiques :
Le mode du verbe de la subordonnée exclamative est toujours l'indicatif.
Le mode du verbe de la subordonnée exclamative est toujours l'indicatif.
Son subordonnant est un marqueur exclamatif : ce que, combien, si, etc.
La subordonnée exclamative ne se termine pas par un point d'exclamation,
mais par un point.
Exemple :
Tu t'imagines si je l'aime.
(Tu t'imagines cela.)
P1 : Tu t'imagines [cela].
P2 : Comme je l'aime!
(Tu t'imagines cela.)
P1 : Tu t'imagines [cela].
P2 : Comme je l'aime!
Exemple :
J'ai constaté comme ils avaient
vieilli.
(J'ai constaté cela.)
P1 : J'ai constaté [cela].
P2 : Comme ils avaient vieilli!
(J'ai constaté cela.)
P1 : J'ai constaté [cela].
P2 : Comme ils avaient vieilli!
Elle remplit la fonction de complément de l'adjectif.
Lorsque l'adjectif se construit avec à ou avec de, la préposition ainsi que le ce qui la suit peuvent s'effacer devant la subordonnée.
Lorsque l'adjectif se construit avec à ou avec de, la préposition ainsi que le ce qui la suit peuvent s'effacer devant la subordonnée.
Exemples :
Les enfants sont fiers de
ce que leurs dessins soient affichés.
(Les enfants sont fiers de cela.)
Les enfants sont fiers que leurs dessins soient affichés.
(Les enfants sont fiers de cela.)
(Les enfants sont fiers de cela.)
Les enfants sont fiers que leurs dessins soient affichés.
(Les enfants sont fiers de cela.)
Elle remplit la fonction de complément du nom. Le nom qui commande cette
subordonnée a le trait abstrait (idée, crainte, sentiment, certitude, etc.)
Exemples : La
certitude que tous réussiront me réjouit.
(La certitude de cela me réjouit.)
L'idée que tu viennes me plaît.
(L'idée de cela me plaît.)
(La certitude de cela me réjouit.)
L'idée que tu viennes me plaît.
(L'idée de cela me plaît.)
Il est parfois difficile de distinguer la subordonnée
complétive complément du nom de la subordonnée
relative. Bien des gens les confondent.
Comment distinguer le pronom relatif QUE introduisant une subordonnée
relative de la conjonction de subordination QUE introduisant une subordonnée
complétive du nom?
Pour distinguer à coup sûr le pronom relatif QUE de la conjonction
QUE, il suffit de reconstituer les phrases simples (P1, P2, P3...) à l'origine
des phrases constituant la phrase matrice. Si on retrouve un mot ou une
expression identique dans P1 et dans P2, c'est que le subordonnant QUE est un
pronom relatif autrement, il est une conjonction de subordination servant à
introduire une subordonnée complétive du nom.
Servons-nous de deux exemples.
Exemple 1 : L'enfant que j'ai rencontré était malade.
P1 : L'enfant était malade.
P2 : J'ai rencontré un enfant.
P1 : L'enfant était malade.
P2 : J'ai rencontré un enfant.
Il y a répétition du mot enfant dans P2. Ce qui prouve que enfant est
l'antécédent de QUE (pronom relatif). «que j'ai rencontré » est une subordonnée
relative dont le subordonnant est le pronom relatif QUE.
Pour en savoir plus sur la subordonnée relative, cliquez ici.
Exemple 2 : L'idée que tu réussiras me ravit.
P1 : L'idée me ravit.
P2 : Tu réussiras.
P1 : L'idée me ravit.
P2 : Tu réussiras.
Aucun mot n'a été répété en P2. Il n'y a donc pas d'antécédent à QUE qui
n'est par conséquent pas un pronom relatif.
On peut dire : «L'idée de cela me ravit». De cela complète le GN
«L'idée». Il est donc un complément du nom ou du GN «L'idée».
Elle remplit la fonction de complément de l'adverbe. Elle constitue une
expansion de l'adverbe et est toujours placé à la droite de celui-ci.
Exemples : Heureusement qu'il est venu.
Elle remplit la fonction d'attribut. Elle est caractérisée par le
fait qu'elle est placée à droite d'un verbe attributif, qu'elle ne peut être
effacée, ne peut être déplacée en dehors du GV et peut être pronominalisée par le (l').
Exemples : La raison est que l'enfant ne voulait
pas.
La raison reste que l'enfant ne voulait pas.
Le fait est qu'elle n'a pas étudié.
La raison reste que l'enfant ne voulait pas.
Le fait est qu'elle n'a pas étudié.
Elle remplit la fonction de complément du verbe impersonnel ou d'une tournure
impersonnelle.
Exemples : Il est nécessaire que vous écoutiez.
Il faut que vous écoutiez.
Il faut que vous écoutiez.
Elle remplit la fonction de complément du présentatif, les présentatifs
pouvant être : il
y a, c'est, voilà, voici.
Voilà signifie vois là et Voici signifie vois ici. Ils ont donc la valeur d'un impératif.
Voilà signifie vois là et Voici signifie vois ici. Ils ont donc la valeur d'un impératif.
Exemples : Il y a que je le veux.
C'est que je le veux.
Voilà que je le veux.
Voici que je le veux.
C'est que je le veux.
Voilà que je le veux.
Voici que je le veux.
* Certains grammairiens
font de la subordonnée sujet une catégorie à part qu'ils ne classent pas parmi
les subordonnées complétives. Ce n'est pas le choix que nous avons fait.
Elle remplit la fonction de sujet de P.
Exemples : Que vous écoutiez m'apparaît
indispensable.
(C'est que vous écoutiez qui m'apparaît indispensable.
Que Pierre le fasse est tout à fait normal.
(C'est que Pierre le fasse qui est tout à fait normal..
(C'est que vous écoutiez qui m'apparaît indispensable.
Que Pierre le fasse est tout à fait normal.
(C'est que Pierre le fasse qui est tout à fait normal..
Le détachement de la subordonnée par C'EST....QUI nous montre bien qu'il
s'agit d'un groupe de mots occupant la fonction de SUJET.
-
complète un verbe, un adjectif, un nom ou un adverbe;
- généralement non supprimable;
- non déplaçable;
- peut être remplacée par CELA ou DE CELA;
- son subordonnant (que, si, etc.) n'a pas d'antécédent;
- la subordonnée complétive, comme la subordonnée relative et la subordonnée circonstancielle est toujours une phrase enchâssée dans une phrase enchâssante.
- généralement non supprimable;
- non déplaçable;
- peut être remplacée par CELA ou DE CELA;
- son subordonnant (que, si, etc.) n'a pas d'antécédent;
- la subordonnée complétive, comme la subordonnée relative et la subordonnée circonstancielle est toujours une phrase enchâssée dans une phrase enchâssante.
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